2008-04-30

A adesão da Turquia ao alfabeto latino

Na viagem que fiz à Turquia em que tirei as fotos que tenho vindo a apresentar, relembrei a adopção do alfabeto latino pela Turquia, uma das muitas reformas introduzidas por Ataturk.

Para dar uma ideia da dimensão da alteração apresento parte da tabela da Wikipedia sobre "Ottoman Turkish language":



Desse artigo cito: "Ottoman Turkish was primarily written in the Ottoman Turkish script (الفبا elifbâ), a heavily Persian-influenced variant of the Arabic script".

Apresento ainda uma imagem que tirei numa entrada do harém do palácio Topkapi com uma caligrafia de grande beleza mas cujo significado me escapa, bem como à maior parte da população turca.




Dado que conheci um engenheiro tunisino em contactos profissionais, trocando com ele desde então ocasionalmente alguns e-mails, fiz-lhe algumas perguntas sobre o impacto desta reforma adoptada pela Turquia.

Na troca de e-mails que a seguir apresento, no francês que era a língua comum, numa edição que reteve apenas o texto sobre este tema, esse colega tunisino disse-me que os muçulmanos tinham que recitar algumas orações exclusivamente em árabe mas que o mesmo se passava com os cristãos que tinham que dizer algumas orações em latim:

Message 1, Amarante -> Tunisien
...
Maintenant pour d'autres sujets aussi intéréssants:...
A propos de la Turquie j'ai une question réligieuse à vous poser. J'ai acquiert la notion, peut-être infondée, qu'un musulman doit apprendre l'arabe pour avoir accès au Coran. Ça ne doit pas poser des questions pratiques en Tunisie, puisque vous utilisez l'arabe mais comment est ce que ça se passe en Turquie oú ils utilisent le turque et, depuis Ataturk, ils ont adopté l'alphabet latin? Est-ce qu'un turque musulman a besoin d'apprendre l'arabe et même un autre alphabet oú est-ce qu'il y a des versions "officielles" du Coran dans d'autres langues que l'arabe?...

Message 2, Tunisien -> Amarante
...
6°) - Non un musulman n'est pas obligé apprendre l'arabe. Le coran est traduit en plusieurs langues. Mais pour le lire et le réciter c'est en Arabe (dans sa langue initial ) . Si quelqu'un est trop curieux pour le comprendre dans sa langue '' maternelle'' il doit apprendre l'arabe. Je crois toutes les religions son comme ça . On apprends le Latin pour réciter la religion chrétienne.
D'ailleurs à ce sujet ; il y a une émission sur Antenne 2 ( FR 2 ) le Dimanche matin ( à partir de 9h 30 HF sur toutes les religions ) que je trouves intéressantes .
A bientôt Je vous donnerai d'autres détails à ce sujet .

Message 3, Tunisien -> Amarante
J'ai profité de la prière de Vendredi pour demander à l'Imam (l'équivalent du prêtre chez vous ) . Les réponses sont :
- On n'est pas obligé de connaitre l'arabe pour devenir musulman. Sans parler de la France qui compte 5 000 000 de musulmans où peu connaissent l'arabe ; le premier pays musulmans dans le monde n'est pas un pays arabe qui est l'Indonésie.
- Pour le coran ; il est traduit en plusieurs langues. Vous pouvez le lire dans toutes ces langues . Par contre dans tout ce livre de coran ; on est obligé d'apprendre par coeur la Fatiha ( sans connaitre l'Arabe . Je peux m'efforcer à apprendre par coeur quelque chose en chinois sans comprendre);La fatiha est obligatoire pour la prière. La fatiha est une sourat du coran , courte de 7 versets ( un verset est à peu près une phrase ) qu'on doit lire au début de la prière.
- Je lui ai dit et comment alors le comprendre . Il me dit ; ce qui est vrai est ce que tous les arabes qui récitent le coran le comprennent . Non !
- Mais si quelqu'un veut comprendre le coran dans sa langue d'origine . Là il doit apprendre l'arabe. C'est comme si vous me dites que vous voulez étudier et comprendre la poésie française , vous ne pouvez pas le faire sans apprendre la langue française. Autrement vous pouvez facilement pratiquer la religion musulmane sans apprendre l 'arabe . et comprendre le coran en français ; en anglais ; en indonésien et plus précisément en turque .
- D'ailleurs ceci doit être vrai pour toute les religions .Comment ça se passe dans votre religion . A part le judaïsme qui doit être un peu particulier car il y a très très peu de conversion .
ça c'est le chapitre de la religion.
...

Message 4, Amarante -> Tunisien
Merci beaucoup pour vos informations, mes questions ont été répondues. Je vous expliquerai comment ça se passe parmi les chrétiens mais il me faut un peu plus de temps.

Na sequência dessa troca de e-mails fiz umas conjecturas algo frágeis e pouco fundamentadas sobre a tradução dos textos sagrados que me atrevo a colocar aqui, depois desta imagem do túmulo de Mevlana em Konya, também com várias caligrafias ornamentais:




Cher ami

Je remarque maintenant que mon dernier e-mail, où j’ai promis de vous dire ce qui se passe chez les chrétiens a propos des textes sacrés et des prières, est daté du 14 octobre de 2004. Le temps passe vraiment très vite mais ça c’est une bonne chose car, quand il passe lentement, c’est un signe qu’on s’ennuie.

Je pense que les contextes historiques des naissances des religions chrétienne et musulmane ont eu un rôle important dans l’évolution des textes sacrés.

Le christianisme a été né quand l’empire Romain était à son zénith, dans un endroit qui faisait partie de l’empire.

Le islam est né dans la péninsule arabique où, à cette époque, il n’y avait pas un ordre social cohérent.

Tandis que le christianisme s’est établit initialement comme une doctrine qui prétendait faire la subversion de la situation sociale existante dans l’empire romain, l’islamisme s’est mis comme objectif de créer un nouveau ordre social où il en existait peut. L’islam a donc fait sa première expansion en unifiant la péninsule arabique, en conquérant des parties des empires perse et byzantin, où le peuple était assez opprimé, et le nord de l’Afrique qui avait tombé sous le domaine des barbares.

La langue arabe a été utilisé comme facteur unificateur de tous ces nouveaux islamistes et la nécessité de réciter les prières en arabe a été un facteur fortement potentiateur de son expansion. Je pense aussi que ces conditions de naissance de l’islamisme (dans une région où il n’y avait pas un empire) ont contribué à la difficulté dans l’islam à faire la séparation entre le pouvoir politique et le pouvoir religieux.

Similairement aux Buddha, Jésus Christ n’a pas écrit des textes, les évangiles qui racontent la vie et les enseignements du Christ étant écrits par d’autres personnes, originalement en grec, je suppose parce que cette langue était, dans l’empire romain, la langue de l’intelligentsia.

D’après des commentaires sur un film récent de Mel Gibson sur la vie de Jésus Christ (qui d’ailleurs je n’ai pas vu parce que j’ai appris qu’il y en avait beaucoup de scènes violentes où le sang coulait abondamment) j’ai appris que Jésus parlait en Aramaïque. Puisque cette langue était d’usage très localisé elle ne semblait pas une bonne candidate pour une nouvelle religion qui se prétendait universelle. Donc, le choix du grec, bien que je pense qu’il aurait été mieux d’avoir choisit le latin, pour attendre un plus grand nombre de gens.

De toute façon, au fur et à mesure que l’église croissait on a codifié plusieurs prières, dans la langue commune qui, au moins dans la partie occidentale de l’empire romain, était le latin.

Les textes religieux sont naturellement considérés d’importance majeure par les croyants et chaque forme considérée comme valable devient très difficile à modifier. Mais, hélas, les langues se transforment au fil du temps et ces transformations du sens des mots créent un dilemme aux gardiens des textes sacrés: où bien il maintiennent le texte original inchangé, mais alors le vrai sens du texte est seulement accessible a une petite minorité qui a fait des études sur le sens des mots quand le texte a été écrit où bien ils essayent de traduire le texte original dans la langue d’aujourd’hui et ils courent le risque de trahir le sens original.

Ce problème est aggravé par l’évolution lente du sens des mots quand comparé avec la durée de vie de chaque personne mais qui est significative quand on remarque l’age des textes sacrés. Par exemple, quand Mahomet a écrit le Coran, la langue portugaise n’existait pas, ni même le concept de Portugal. Il a fallu attendre six centaines d’années pour le commencement de l’évolution linguistique qui a aboutit au portugais contemporain.

Il me semble que l’islam et le christianisme ont adopté des voies diverses sur ce dilemme, l’islam préférant de maintenir le Coran inchangé le long des temps et le christianisme essayant d’éditer de temps en temps des nouvelles versions de la Bible et notamment du Nouveau Testament (la partie de la Bible postérieure au Christ).

De toute façon il est difficile d’avoir une « task force » permanente pour réviser les textes sacrés, mais après chaque, disons, centaine d’années il faut revisiter le texte pour vérifier s’il faut faire des changements et alors l’équipe n’aura pas beaucoup d’expérience pour accomplir sa mission puisque une centaine d’années est passée depuis la dernière fois que quelqu’un a fait quelque chose pareille.

Toutefois je pense qu’au Vatican il y aura des organisations avec ce genre de mission et je n’avais pas jamais songé à son existence.

Pour les prières, et sous un point de vue pratique, dans mon éducation chrétienne on ne m’a jamais enseigné des prières en latin. Pendant la messe il y avait une première partie où on faisait des lectures du Nouveau Testament en portugais et le prêtre faisait un sermon, en donnant des conseils aux croyants, je pense que de façon similaire à ce qui se passe pendant la prière de vendredi dans les mosquées. Après cette première partie en portugais on entrait dans la deuxième partie où le prêtre disait des prières en latin. Les participants avaient une participation assez modérée puisque ils devraient dire par exemple « Et cum spiritu tuo » quand ils entendaient « Dominus vobiscum ». Hors la messe, il y avait d’autres prières mais qui étaient mémorisés en portugais.

Dans le concile du Vatican II, en 1962, l’église catholique romaine a décidé que la messe serait entièrement célébrée dans la langue de chaque communauté et la langue latine a donc cessée d’être utilisée dans les messes.

Bonne partie de ce que j’ai écrit a été suscitée par votre observation que pour un chrétien il fallait aussi apprendre à dire des prières en latin ce que, comme vous voyez, par ce que je viens d’écrire, n’est plus le cas.

En revenant à la décision de la Turquie d’adopter l’alphabet latin pour la langue turque, en détriment de l’écriture arabe, ça a objectivement éloigné les musulmans turques de l’accès au Coran. Il pourra aussi se passer que, en vue de cet éloignement, on se sent plus pressé dans le monde musulman à faire des traductions de très bonne qualité du Coran, en le rendant plus accessible a un plus grand nombre de croyants…

J’ai visité le site http://www.ibs.org/niv/mct/1.php de l’ »International Bible Society » où il y a des considérations très intéressantes sur l’importance du « style » dans la traduction d’un texte et aussi le site du vatican http://www.vatican.va/archive/bible/index.htm avec la « New American Bible » avec des versions en anglais, italien et encore en latin! Vous voyez que même pour le Vatican il est difficile de valider les versions en plusieurs langues, puisque le site n’en a que trois!

De toute façon je n’avais jamais pensé aux difficultés de la tâche de maintenir l’accès à des textes sacrés pendant des périodes de temps aussi longs et j’ai trouvé le sujet assez intéressant.

Salutations Cordiales
José Amarante

2008-04-28

Mihrab


Nesta ampliação da foto já apresentada em post anterior vêem-se melhor os medalhões pretos com letras douradas (no do lado direito está escrito Alá) e o Mihrab.


Todas as mesquitas têem um Mihrab, um nicho mais ou menos elaborado, que indica a direcção de Meca, direcção para a qual têm que estar virados os crentes quando fazem as orações. Nas mesquitas construídas "de raiz" o Mihrab é colocado na parede cuja perpendicular está na direcção de Meca.

Neste caso de conversão em mesquita de uma igreja, a colocação do Mihrab é problemática dado que as igrejas eram anteriormente construídas com o seu eixo principal orientado em direcção a Jerusalém.

É por isso que o Mihrab está colocado um pouco à direita do eixo principal do templo e por curiosidade fui verificar a sua colocação.

Para esse efeito fiz um snapshot do mapa do Google com Istambul, Jerusalém e Meca. Fiz um .jpg que puz num .doc, onde coloquei rectas de Istambul a Jerusalém e de Istambul a Meca. Imprimi e para medir melhor o ângulo estendi as rectas até ao fim do papel e tirei as medidas fazendo um triângulo rectângulo. A razão 1/26.5 é a tangente do ângulo que corresponde a 2.16º. O Mihrab da igreja de Santa Sofia parece estar afastado do eixo da igreja uns dois metros a que corresponderia considerar o vértice do ângulo a 53 metros de distância, ficando assim esse vértice claramente dentro da igreja.

Apresento a seguir o mapa:


A direcção de Istambul para Meca está marcada por uma recta verde e a direcção para Jerusalém por uma amarela.

Ao fazer estas verificações pensei que o pessoal religioso é um bocado picuinhas, tinham que pôr o Mihrab um bocadinho para o lado, estragando a simetria do templo, quando uma pessoa vê que, quando se está em Istambul, as direcções para Jerusalém e para Meca são muito parecidas.

Depois constatei que eu próprio também me deixo fascinar pelos detalhes, como se verifica neste exemplo e não estava em posição de censurar quem tinha colocado o Mihrab.

No fundo os responsáveis pelo templo teriam dificuldade em justificar a ausência de uma pequena correcção da direcção de Jerusalém para a direcção de Meca.

2008-04-27

A Wiki e a Google Sabedoria

A sabedoria contida na Wikipédia é muito vasta, de muito fácil acesso e de muito boa qualidade. Já teve os seus percalços, mas vários estudos mostraram a sua boa qualidade geral e capacidade de se autocorrigir. É um instrumento que não seria possível sem a internet e demonstra a enorme curiosidade e o gosto da partilha da descoberta de uma grande quantidade de seres humanos.

A existência do Google é outro dos poderosos pilares actuais do conhecimento.

Com estas duas ferramentas os blogues podem ficar mais leves pois o autor sabe que qualquer dúvida levantada pela referência a algum nome, entidade ou lugar pode facilmente ser esclarecida usando aquelas ferramemntas.

Embora poupem muito tempo facilitam a divagação, mas isso também acontece na procura de informação nas enciclopédias, onde vezes sem conta tenho encontrado temas interessantes nas páginas onde ainda não está a palavra que procuro.

Sobre a Hagia Sophia gostaria ainda de comentar que a cúpula é tão ousada que caiu várias vezes após terramotos, tendo sido usada uma espécie de pedra-pomes numa das reconstruções, que foi objecto de inúmeras intervenções de consolidação e manutenção da estrutura ao longo dos séculos e ainda em 2003, data das fotos. Neste site tem umas fotografias bonitas dos mosaicos e da delicadeza das operações de restauro: para aceder a alguns mosaicos, cobertos com gesso, seria necessário destruir arte islâmica de grande qualidade.

Surpreende-me o nome de pendentes usado para designar os suportes da cúpula, parece que as pessoas acham que a cúpula está agarrada ao céu e dela pendem os pendentes! As figuras aladas existentes nos pendentes deverão ser anjos que curiosamente não têm cabeça. Aos anjos aparentemente não era só o sexo que faltava.


Ainda na Wikipédia foi buscar esta imagem onde está escrito o nome de Allah, da direita para a esquerda. Consigo reconhecer esta palavra nos medalhões de fundo preto e letras douradas que se vêem nas fotos do interior da Hagia Sophia do post anterior.

A procura da elegância caligráfica talvez torne mais difícil o reconhecimento de padrões para um iletrado em árabe como eu.

2008-04-26

A Santa Sabedoria

Só há poucos anos me apercebi que a igreja de Santa Sofia, ou Hagia Sophia, ou ainda Agia Sophia (Ἁγία Σοφία), Sancta Sophia ou Sancta Sapientia, ou Ayasofya, não devia o seu nome(s) a nenhuma santa chamada Sofia mas à Santa Sabedoria. A igreja é deslumbrante sendo contudo um espaço que se deixa fotografar com imensa dificuldade. Mesmo mostrando 4 imagens acho que não consigo transmitir o esplendor do templo.

O templo foi mandado construir pelo imperador Justiniano, do império romano do Oriente, tendo a construção decorrido de 532 a 537 DC. Pasmo de pensar que antecedeu de quase mil anos as catedrais da Europa.

Logo após a queda de Constantinopla em 1453 foi convertida em mesquita tendo passado a museu por decisão da república turca em 1935.









2008-04-21

A adesão da Turquia à União Europeia

Em 2005 escrevi um texto sobre a eventual adesão da Turquia à União Europeia que enviei a uns poucos amigos por e-mail. Um dia destes revisitei o texto e achei que como mantinha a actualidade o poderia publicar neste blog, sendo um tema crucial para a evolução da União Europeia.

As imagens em baixo são todas da Mesquita Azul em Istambul, construída entre 1609 e 1616.



Existem vários tópicos que são referidos com mais frequência acerca da admissão da Turquia na União Europeia, nomeadamente a geografia, a cultura, a religião e o desenvolvimento.

Embora a maior parte da Turquia se situe no que chamamos a Ásia, o continente a que chamamos Europa poderia também ser considerado como uma parte da Ásia, havendo uma grande arbitrariedade na definição de onde acaba a Ásia e começa a Europa. Na Anatólia estabeleceram-se muitos gregos que nessa época não ficaram chocados por ter que ir para outro “continente”. A Anatólia foi parte do império romano, sendo parte importante da costa do Mediterrâneo ou “mare nostrum”, como os romanos lhe chamavam. Se a civilização romana se estendeu há milhares de anos à Anatólia não se percebe, neste tempo de comunicações muito mais rápidas, como é que a localização geográfica da Turquia pode constituir qualquer problema para a sua integração na UE. Finalmente, alude-se ao facto de as fronteiras da UE passarem a estar em contacto com países como a Síria, o Iraque, o Irão e as repúblicas do Cáucaso. Sendo isso um facto, não nos devemos porém esquecer que a Turquia é um país membro da NATO e, caso seja atacado, dentro ou fora da UE, é dever dos países da aliança irem em seu socorro. Quanto ao movimento de pessoas, julgo que os turcos conseguirão controlar as suas fronteiras, como o fazem actualmente.

A situação geográfica da Turquia fê-la partilhar a história da Europa em muitos aspectos. Após as presenças grega e romana, também ela foi invadida por povos vindos das estepes da Ásia, designadamente pelos gauleses e muito mais tarde pelos turcos. Estes tinham uma língua que não era indo-europeia, ao contrário da maioria das línguas da Europa. Todavia, a Finlândia e vizinha Estónia bem como a Hungria também têm línguas que não são indo-europeias e fazem actualmente parte da União. A herança cultural bizantina está bem presente nos dias de hoje, nomeadamente na arquitectura das mesquitas que seguem na sua maioria o plano arquitectónico da Igreja da Santa Sofia. É fácil de ver as diferenças entre a mesquita de Córdoba, com o seu plano rectangular e uma floresta de colunas colocadas em matriz, e as mesquitas da Turquia com a presença constante da cúpula central que domina o edifício. Os turcos chegaram, apreciaram o que viram e integraram elementos da civilização que encontraram na sua cultura. O mesmo se passou em relação aos banhos públicos, herdados do império romano, bem como tantas outras coisas.

A principal diferença reside no facto que, enquanto todas as outras nações europeias foram cristianizadas, a Turquia permaneceu um estado islâmico até ao fim do império otomano. Houve muitas guerras na Europa em que antigos aliados passaram a inimigos e vice-versa mas os turcos foram durante muito tempo o inimigo comum a todos eles. No entanto, com o declínio do império otomano, a Turquia aliou-se à França e à Inglaterra contra a Rússia na guerra da Crimeia e alinhou com a Alemanha e a Áustria na primeira Grande Guerra.

Julgo que estas alianças são um primeiro sinal de que a diferença religiosa entre cristãos e muçulmanos perdera importância face a questões de poder político e económico. A religião foi usada durante milénios como o cimento das comunidades existentes. Várias razões, entre as quais se incluiu o derramamento de sangue entre cristãos por discordâncias sobre a religião, levaram a uma mudança na Europa que adoptou, pelo menos no enquadramento legislativo, um conjunto de valores éticos, naturalmente muito influenciados pela moral cristã, como factor agregador da sociedade, no lugar que antes era desempenhado pela religião. Esta evolução, possivelmente iniciada por outras razões, também ocorreu na Turquia e actualmente partilhamos um conjunto de valores essenciais muito semelhantes. Um dos últimos passos na Turquia foi a abolição da pena de morte, aprovada num momento particularmente difícil, em que tinham acabado de prender o líder curdo Ocalan, responsável por numerosos actos terroristas associados ao movimento independentista do Curdistão.

Enquanto durante a expansão otomana que chegou às portas de Viena, a Turquia tentava que os ocidentais adoptassem a sua cultura através da conquista militar, a partir do século 19 e aceleradamente desde a fundação da república após a primeira Grande Guerra, adoptaram um enquadramento semelhante ao ocidental, fazendo a separação entre a religião e o estado.

A própria escrita da língua turca, que era feita com caracteres árabes, passou a ser feita com caracteres latinos, uma decisão difícil de tomar pois tornou objectivamente mais difícil o acesso ao Corão escrito em árabe e às orações que têm que ser pronunciadas na língua do profeta Maomé.

A essência da União Europeia é o conjunto de valores que os seus membros partilham, tendo a geografia alguma importância, pois não seria prático que países muito distantes a integrassem. Contudo a Turquia é um nosso vizinho e não vejo em que base poderemos rejeitar o seu pedido de adesão, caso satisfaça as condições que são colocadas a cada novo candidato.

Resta a questão do estádio actual de desenvolvimento da Turquia e do seu peso demográfico. Se é certo que a Turquia costuma aparecer quase sistematicamente nos últimos lugares da Europa na maior parte dos indicadores de desenvolvimento económico, a sua taxa de crescimento recente tem sido muito alta. Para um turista, as diferenças entre a Grécia e a Turquia não são muito aparentes e em relação às estradas fiquei com melhor impressão da infraestrutura turca. A integração da economia turca trará consigo ameaças, mas com elas virão também as oportunidades.

Chegámos a uma mesma encruzilhada, através de uma laicização progressiva dos valores cristãos e islâmicos e não vejo razões para não percorrermos juntos o caminho do futuro.





2008-04-19

Germany, Made in US Zone

Todos estes Origamis lembraram-me os brinquedos da minha infância. Tendo nascido em 1949 tive naturalmente brinquedos de "dar à corda", os brinquedos usando pilhas eram menos comuns.

Desses tempos ainda guardo estes dois elefantes, a que dou corda de longe em longe. Fiz uns pequenos filmes com o elefante da esquerda a marchar lentamente e o da direita a rodar no seu triciclo mas não fiquei satisfeito com o resultado e limito-me a mostrar uma foto.



São brinquedos robustos e não muito perigosos embora tenham arestas relativamente cortantes que hoje já não são aceitáveis.

Quando já tinha deixado de brincar com eles reservavam-me uma surpresa: duma das vezes reparei que diziam "GERMANY", "MADE IN US ZONE", como se vê em baixo.




A organização da Alemanha em zonas de ocupação pelas forças aliadas durou de 1945 a 1949, data da criação da República Federal da Alemanha, pelo que estes brinquedos trazem consigo uma carga histórica pesada.

Foi para acabar de vez com a guerra na Europa que criámos a União Europeia, que tão bem tem servido essa finalidade.

2008-04-18

Origami: cadeia tetraédrica


Vi as instruções para fazer estes Origamis aqui à direita no livro "Advanced Origami" de Didier Boursin, da Firefly Books.

Entretanto fiz uma folha excel para desenhar a figura mais à esquerda das 3 figuras em baixo e usei um programa equivalente ao paintbrush para obter os dois padrões à direita.

Seguindo o link de cada uma das 3 figuras, pode-se imprimir cada uma delas, cortando depois o rectângulo de papel.








Depois de ter impresso e cortado pelo menos um rectângulo de papel passa-se à tarefa de vincar as rectas, dobrando as rectas oblíquas (azuis e vermelhas) em convexo (como um monte) e as direitas (verdes) em côncavo (como um vale). Uma boa dobragem é essencial , pode-se acentuar os vincos com as unhas ou com as costas de uma faca.

No filme em baixo aprende-se como montar a cadeia tetraédrica.


2008-04-17

Os meus sólidos de cartão

Construí estes sólidos há muitos anos e certamente que me ajudaram a gostar ainda mais da Geometria.

Não sei se ainda existem à venda colecções de planificações para cortar e colar mas se calhar agora é tudo mais virtual.

O mundo virtual é mais perfeito, as imagens de sólidos não ficam com as mossas dos que são mostrados na foto em baixo, mas é bom ter objectos reais para tocar e mexer.

No primeiro plano da foto estão os cinco sólidos perfeitos, o tetraedro, o cubo, o octaedro, o dodecaedro pentagonal e o icosaedro, estando no segundo plano os prismas, pirâmides e troncos de pirâmide. Os cones e os cilindros eram mais difíceis de fazer. Ficaram para o fim e não chegaram a ser realizados.

Na Wikipédia tem uma entrada interessante sobre os "Platonic Solids".


2008-04-16

Jarras Origami e Icosaedro


A profusão de folhas amarelas do Gingko Biloba e o seu nome oriental fez-me lembrar esta jarra Origami da Vista Alegre que tenho em minha casa.

A Vista Alegre tem uma linha tradicional mas de longe em longe arriscam umas formas novas. Não conheço a economia da porcelana e talvez o mercado português seja algo tímido em relação às novidades mas cada geração tem o dever e o direito de dar a sua contribuição para a descoberta/ invenção de formas belas.

Existe algum embasbacamento em relação ao que é antigo mas essas coisas antigas já foram novas. Cada objecto deve ser avaliado pela sua qualidade e não pela época em que foi concebido.

Quando vi o conjunto de duas jarras na figura mais abaixo e me disseram que se chamavam Origami, interroguei-me se a superfície da jarra seria planificável, o que justificaria o nome: um Origami é uma forma que se obtem a partir de dobragens sucessivas de uma folha de papel. Todos nós fazemos dobragens mas os Japoneses elevaram esta técnica ao nível de uma arte.



A superfície da jarra fez-me lembrar um icosaedro, mais propriamente um icosaedro regular, em que todas as faces são iguais, sendo nesse caso triângulos equiláteros.

A forma como às vezes vejo um icosaedro consiste numa pirâmide pentagonal no topo, noutra pirâmide idêntica na parte de baixo e num volume com duas bases pentagonais paralelas e uma superfície lateral delimitada por 10 triângulos. Nas figuras em baixo mostro do lado esquerdo o icosaedro completo (que fui buscar à entrada "Icosahedron" da Wikipédia) e esse volume com 10 triângulos laterais de que acabo de falar.









Colocando vários volumes com 10 triângulos laterais, de que falo em cima, uns em cima dos outros, obtemos uma jarra Origami como as mostradas em cima. Parece relativamente simples estender (ou reduzir) a banda de 10 triângulos laterais a um número par maior ou igual a quatro, possibilitando a obtenção de jarras com diferentes números de triângulos na sua circunferência.





Esta conversa está longe de ser uma demonstração mas é uma espécie de argumentação qualitativa que me convenceu que valia a pena experimentar dobrar uma folha de papel, que neste caso era uma folha A4 num restaurante dum aeroporto contendo um inquérito sobre a qualidade do estabelecimento, para tentar reproduzir a superfície da jarra Origami.

Como se vê ao lado: q.e.d.

2008-04-14

Kew Gardens

Tenho dificuldade em falar dos jardins ingleses sem usar uma data de adjectivos positivos. Os Kew Gardens em Londres merecem uma visita e agora só tenho o problema de escolher as 3 fotos que considerei razoável mostrar, além das duas que já mostrei no post anterior, das 71 que tirei na visita do último Outono.

Acabei por escolher estas plumas...



este Gingko Biloba, com as folhas em forma da borboleta (em Lisboa existem destas árvores no Príncipe Real, na Av. João Crisóstomo e na Av. D.João II, no Parque das Nações) e com muitas folhas amarelas ...



e esta com várias cores:

Jardins Japoneses

Vivendo e aprendendo, ao colocar "Zen Garden" no Google a primeira página que me apareceu foi sobre Design gráfico de páginas Web, a segunda sobre Jardins Japoneses onde destaco o jardin de rochas de Ryoan-ji e ainda um artigo da Wikipédia onde se censura o uso do termo "jardim Zen". Os jardins japoneses poderão ser influenciados pelo budismo Zen mas não são Zen nem foram projectados para acalmar a mente humana.

Mas continuam a ser muito bonitos e deixo aqui a interpretação inglesa de um jardim japonês, nos deslumbrantes Kew Gardens em Londres.



2008-04-13

Haiku Poems

In Japan, they have replaced the impersonal and unhelpful Microsoft Error messages with Haiku poetry messages. Haiku poetry has strict construction rules. Each poem has only three lines, 17 syllabes: five syllabes in the first line, seven in the second, five in the third.
Haikus are used to communicate a timeless message often achieving a wistful, yearning and powerful insight through extreme brevity -- the essence of Zen:




Your file was so big.
It might be very useful.
But now it is gone.
-----------------------------

With searching comes loss
And the presence of absence:
"My Novel" not found.
-----------------------------

Having been erased,
The document you're seeking
Must now be retyped.
-----------------------------

First snow, then silence.
This thousand-dollar screen dies
So beautifully.
-----------------------------


Windows NT crashed.
I am the Blue Screen of Death.
No one hears your screams.
-----------------------------

The Tao that is seen
Is not the true Tao-until
You bring fresh toner.
-----------------------------

Stay the patient course.
Of little worth is your ire.
The network is down.
-----------------------------

A crash reduces
Your expensive computer
To a simple stone.
-----------------------------


You step in the stream,
But the water has moved on.
This page is not here.
-----------------------------

Out of memory.
We wish to hold the whole sky,
But we never will.
-----------------------------

Serious error.
All shortcuts have disappeared.
Screen. Mind. Both are blank.

Nota final: é curioso constatar que o haiku sobre o "Blue Screen of Death" está felizmente datado. Nos últimos anos não me lembro de ver esse tipo de écran.

2008-04-12

M.C.Escher: Superfície Ondulante



Esta imagem de Escher (designada "Rippled Surface" em inglês) pareceu-me a sequência lógica dos dois últimos posts sobre jardins Zen. Este tipo de jardins tem como objectivo facilitar que a mente repouse e como que se "esvazie", pelo que são desejáveis motivos simples.

O meu primeiro contacto com as obras de Escher foi numa exposição na Fundação Calouste Gulbenkian. O segundo e mais profundo foi no livro "Gödel, Escher and Bach: An Eternal Golden Braid" onde o autor Douglas R. Hofstadter faz conjecturas, no domínio que se costuma chamar "Inteligência Artificial", sobre o que poderá dar origem à nossa consciência. Entretanto o pessoal das ciências fascinou-se em grande número pelas imagens de Escher que ficaram muito populares e facilmente acessíveis na Internet.

Foi ainda nesse livro que vi pela primeira vez um "haiku" um tipo de poema japonês, com um total de 17 sílabas geralmente em 3 linhas com uma sequência de 5 - 7 - 5 sílabas que nos tenta, por assim dizer, "iluminar".

Eu próprio fiz um haiku:

Poemas curtos
Quando os ouvimos
Fazem ver a luz

2008-04-10

Jardins Zen Aquáticos

Jardins Zen Aquáticos feitos por toques de andorinhas sobre superfície espelhada de piscina

















Jardim Zen



Jardim Zen em tabuleiro de madeira de trazer por casa. Sulcos na areia feitos com compasso.

2008-04-09

O stress não é de hoje

Ao ver tanta flor acabei por me lembrar dos lírios do campo, referidos no evangelho de S.Mateus: “Olhai os lírios do campo, como eles crescem; não trabalham nem fiam; e eu vos digo que nem mesmo Salomão, com toda a sua glória, se vestiu como um deles.”

É um texto que vai ao desencontro de um ditado popular “fia-te na Virgem e não corras...” mas onde se constata que, ao contrário do que é frequentemente afirmado nos dias de hoje, que pintam passados idílicos sem ansiedade, as preocupações e o stress estão com os seres humanos há milhares de anos, claro que desde sempre. Cada geração gosta de fantasiar que o seu stress é mais stress do que o da outra, seja a antecessora ou a sucessora mas trata-se apenas de uma fantasia.

Havendo muita gente que sente falta do stress para se sentir viva, existem outros que gostariam de baixar o nível respectivo. É o caso deste mortal que pede a Deus que o liberte do livre arbítrio pois está a achar a responsabilidade moral muito pesada:

Mortal: And therefore, O God, I pray thee, if thou hast one ounce of mercy for this thy suffering creature, absolve me of having to have free will!
God: You reject the greatest gift I have given thee?
Mortal: How can you call that which was forced on me a gift? I have free will, but not of my own choice. I have never freely chosen to have free will. I have to have free will, whether I like it or not!
God: Why would you wish not to have free will?
Mortal: Because free will means moral responsibility, and moral responsibility is more than I can bear!
...

Encontrei pela primeira vez este texto “Is God a Taoist”, do autor Raymond M. Smullyan, no livro “The Mind’s I, uma colectânea de textos organizada por Douglas R. Hofstadter e Daniel C. Dennet à volta do tema da Inteligência Artificial, onde se insere com naturalidade a importante questão do livre arbítrio. O texto faz parte do livro de R.M.Smullyan “The Tao is Silent”, uma incursão de um matemático que se dedica à lógica e à filosofia nos caminhos do taoismo.

Gostei muito do texto quando o li pela primeira vez, parecia-me uma alternativa interessante à argumentação ocidental sobre este tema, fotocopiei e enviei-o a alguns amigos.

Agora, com a internet, tudo ficou mais fácil, basta seguir o link.

2008-04-08

Oliveiras em flor

Para finalizar esta série sobre a Primavera de 2007 nos Olivais Sul apresento estas duas imagens de oliveiras em flor. As árvores não se transformam de forma espectacular mas ficam com um aspecto diferente do habitual que passará despercebido à maioria dos citadinos.



2008-04-07

A árvore de SAM

Ainda na Primavera de 2007, com pouca verba na CML para a jardinagem, tirei estas fotos que apresento numa sequência de "zoom-out", desde a profusão de florinhas amarelas (e algumas azuis) até à Árvore de SAM.
Samuel Torres de Carvalho (1924-1993), engº civil, cartoonista (Guarda Ricardo,...) e artista plástico, fez esta escultura já nessa altura sustentável pois não gera qualquer lixo: os dois rectângulos de metal donde a árvore foi recortada são integralmente aproveitados, "positivo" e "negativo" da forma escolhida.







2008-04-06

Primavera sem verba para jardinagem

A falta de verba na CML na Primavera de 2007 levou a que a relva de muitos espaços ajardinados de Lisboa deixasse de ser cortada com a frequência habitual, permitindo que se pudessem observar muitas pequenas flores, que noutra situação teriam sido rapidamente cortadas.

A maior parte dos munícipes estariam indiferentes ou indignados com a situação. Eu achei-a interessante e cheguei mesmo a telefonar para a CML para lhes manifestar o meu apreço pelo que eu ingenuamente julgava ser uma nova gestão dos espaços verdes, por assim dizer mais "naturalista", à semelhança do que se passou no tratamento da relva do Jardim de Gulbenkian, à qual é permitido desde há alguns anos um crescimento que seria previamente impensável.

A engenheira agrónoma com quem eu falei pensou primeiro que eu estava a ser irónico pois até então só tinha recebido telefonemas de pessoas indignadas com a ausência do corte de relva. Ela própria deplorava a situação e certamente me considerou excêntrico.

De qualquer forma tirei umas tantas fotos dos Olivais Sul nessa altura, que passo a apresentar.


Cruzamento da Av.Marechal Gomes da Costa com a Rua Cidade de Bissau (rotunda)


Quinta do Contador-Mor, abundância das flores brancas do trevo, já apresentadas nas micro-jarras


Zoom-out da imagem anterior na Quinta do Contador-Mor, vegetação exuberante. Dada a sua classificação de "mato" foi arrancada passados uns dias.

Neve em Londres



Interrompo a sequência "normal" de imagens que tinha planeado, para mostrar esta foto lindíssima tirada hoje em Londres, debaixo de muita neve, por volta das 11 da manhã, que me foi enviada pela Inês Antunes. Uma pessoa vê isto e pensa: será que Lisboa está nos trópicos?

2008-04-05

Primavera e micro jarras de flores



Depois de tanta beleza formal um bocadinho de kitsch é apropriado para desenjoar. É o caso destas jarrinhas que só serviam de bibelots até ao ano passado em que fiz arranjos florais com pequenas flores silvestres. Nesta imagem a moeda de 1 euro marca a escala.









As inflorescências de forma esférica nas imagens abaixo, do lado esquerdo brancas e do lado direito cor de rosa, são dos trevos que abundam nos espaços verdes da capital. A forma branca é predominante mas nos Olivais Sul existem pelo menos dois locais onde se encontra a variedade rosa. Não fazia ideia da existência destas flores até ao ano passado, agora vejo-as por todo o lado.